Pierre-Louis Bullot a choisi la voie du Nord

Diplômé ingénieur en 2011, Pierre -Louis Bullot a démarré sa carrière à Singapour lors d'un stage de fin d'études chez Alstom transport. Il est aujourd'hui installé en Suède et travaille à Copenhague chez Thales !

Extraits de l’interview de réalisée par Katia Carra publiée dans le numéro 44 de Phare Ouest.

Katia Carra : Ton parcours à l’international a démarré avec un semestre académique à Munich. Pourquoi as-tu choisi ce cursus ?
Pierre-Louis Bullot : J’ai éprouvé le besoin de partir un semestre académique à l’étranger pour découvrir un autre environnement et une autre façon d’étudier. Il faut aussi dire que j’avais besoin de « booster » mon apprentissage des langues. Le choix de Munich s’est imposé naturellement comme ma première langue vivante était l’Allemand. J’ai ensuite réalisé mon stage de fin d’études à Singapour chez Alstom Transport. Un vrai déclic à tous les niveaux qui a permis de confirmer que mon avenir proche se situait autour du ferroviaire et de lever quelques doutes autour de d’adéquation de la formation initiale et le type de métier que j’envisageais. De retour de Singapour, pour continuer à voyager, j’ai postulé à plusieurs offres de VIE. Alstom Transport m’a contacté pour deux emplois : l’un en Italie, l’autre en Suède… Finalement ce sera la Scandinavie pour une mission d’ingénierie test et validation TCMS.

En 2014, pour quelles raisons as-tu quitté la Suède pour le Danemark ?
J’ai été contacté via Linkedin par un recruteur mandaté par Thales dans le cadre d’un projet de signalisation ferroviaire au Danemark. Ce qui a pesé dans la balance ? Le fait de s’engager sur un projet de longue durée et de grande envergure avec des perspectives d’évolution de carrière. J’ai donc déménagé au sud de la Suède à Malmö et je fais le trajet en train jusqu’à Copenhague, un vrai travailleur frontalier !

Aujourd’hui, quelles sont tes missions ?
Je suis en charge de  l’équipe test de Thales au Danemark. Mon rôle est de coordonner et réaliser des tests d’intégration du système de signalisation ferroviaire développée en Allemagne. Dans la 2e phase du projet, je serai responsable des essais et de la mise en service du système sur le terrain.
Au Danemark, une journée de travail commence entre 7h30 et 8h30 et se termine vers 16h30. Cela permet de réserver sa soirée pour les activités extra-professionnelles et la vie de famille. En Scandinavie, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est très important pour l’employeur comme pour l’employé.

Le diplôme Télécom Bretagne permet-il de négocier un bon salaire ?
Il n’y a pas de Grandes Écoles en Suède et les formations d’ingénieurs sont dispensées par les universités. À titre personnel, je n’ai pas senti de différence au niveau du positionnement salarial entre les jeunes diplômés d’un Master civil suédois et mon diplôme Télécom Bretagne. De manière générale, l’Europe du Nord et la Scandinavie sont des endroits faciles à vivre où la langue n’est pas une barrière. La vie est chère mais les salaires élevés. Cela devrait attirer tout diplômé curieux et ouvert d’esprit !

Contacts

Pierre-Louis Bullot - pl.bullot@gmail.com

Plus d'info

Retrouvez Pierre-Louis Bullot sur Linkedin : https://fr.linkedin.com/in/pierrelouisbullot

Publié le 16.06.2016

par Delphine LUCAS