Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, parraine la signature du partenariat stratégique entre ENSTA Bretagne et IMT Atlantique Bretagne-Pays de la Loire

Le  2  février  2017,  sur  le  campus  de  l’ENSTA  Bretagne,  le  ministre  de  la  Défense, Jean-Yves Le Drian,  a  lancé  le rapprochement stratégique entre ENSTA Bretagne et IMT Atlantique Bretagne-Pays de la Loire (école de l’Institut Mines-Télécom, issue de la fusion de Télécom Bretagne et Mines Nantes).

P. Friedel et P. Puyhabilier ont signé le 2 février 2017 une convention de partenariat statégique entre Ensta Bretagne et IMT Atlantique

À  l’occasion  de  la  signature  d’une  convention  de  partenariat  entre  les  deux établissements  de  tout  premier  plan,  le  ministre  de  la  Défense,  convaincu  que  les innovations  apportées  par  les  technologies  de  la  mer  et  du  numérique  seront déterminantes  pour  l’avenir,  a  réaffirmé  le  rôle  crucial  des  formations  et  des recherches de haut niveau pour l’innovation et l’avance technologique de la défense française et des entreprises de haute technologie.
 
 

Il s’agit pour les deux écoles d’ingénieurs d’accroître conjointement leur attractivité, leur dynamique et leurs ambitions. Elles ont présenté leur volonté de créer, à terme, un pôle d’ingénierie d’excellence et de référence dans le grand ouest.
 
Écoles d’ingénieurs reconnues par le haut niveau de leurs formations et de leur recherche, IMT Atlantique  et  ENSTA  Bretagne  sont  complémentaires  par  leurs  domaines  d’expertises :  en associant    les  composantes  mécaniques,  systèmes  embarqués  et  connaissance  de l’environnement  marin  de  l’ENSTA  Bretagne  et  les  thématiques  numérique,  énergie  et environnement  d’IMT  Atlantique  Bretagne-Pays  de  la  Loire,  l’ensemble  ainsi  constitué présentera un caractère généraliste affirmé, offrant des opportunités élargies aux étudiants et
aux entreprises.  
En  cohérence  avec  les  politiques  territoriales,  ce  rapprochement  de  deux  écoles,  qui  se connaissent  bien  et  partagent  des  valeurs  communes,  est  un  atout  et  un  levier  pour  le développement économique des deux régions concernées et de leurs entreprises.
La  convention,  signée  le  2  février,  précise  les  différentes  actions  de  partenariat  qui  sont amorcées  en  répondant  à  deux  objectifs  principaux :  identifier  les  étapes  nécessaires  pour préciser  le  projet  de  pôle  d’ingénierie  d’excellence  et,  dans  le  même  temps,  intensifier  les collaborations dans tous les domaines, par la mise en place, à court et moyen termes, d’actions coordonnées en formation, recherche, innovation et internationalisation.

 

  • Coopération en matière de politique de site

Les deux écoles d’ingénieurs vont contribuer d’une seule voix aux travaux des différentes
instances de la ComUE Université Bretagne Loire.
 

  •  Coopération en matière d’enseignement

Déjà  très  proches  par  leurs  modalités  de  recrutement  des  étudiants  après  bac+2
(majoritairement après math sup / math spé) et l’organisation des scolarités en 3 ans, les
écoles  vont  intensifier  à  court  terme  les  échanges  d’étudiants  en  année
d’approfondissement.  De  plus,  elles  souhaitent  développer  en  commun  de  nouvelles
formations (masters et mastères spécialisés) et se coordonner pour le recrutement et les
actions d’accueil des étudiants internationaux.
 

  • Coopération en matière de recherche  

Les projets communs en sciences et technologies de l’information vont s’étendre : outre les échanges qui préexistent au sein de l’unité mixte de recherche du CNRS Lab-sticc, les deux écoles  souhaitent  créer  de  nouvelles  chaires  de  recherche  avec  les  entreprises  et intensifier leurs travaux en robotique, sur toute la thématique STIC et mer, ainsi qu’en cybersécurité.  Elles  souhaitent  également  identifier  des  pistes  de  collaboration  dans  les domaines de l’énergie et de l’environnement.
 

  • Coopération en matière d’engagement sociétal

Les  contributions  des  deux  écoles  pourront  être  étendues  en  menant  collectivement  de nouvelles  actions  en  faveur  du  développement  durable  et  de  la  promotion  de  la  culture scientifique, technologique et industrielle.

Publié le 03.02.2017

par Priscillia CREACH