Une des missions fondamentales de l’Agence Nationale des Fréquences, l' ANFR, pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 est de prévenir les risques de brouillage pouvant affecter l’organisation des épreuves ou leur retransmission et, s’il en survient, d’y remédier le plus rapidement possible. Au vu de l’ampleur de l' événement, une forte présence humaine sur le terrain est nécessaire. L’ANFR a donc renforcé ses équipes en faisant notamment appel aux étudiants.
16 futurs ingénieurs d'IMT Atlantique se sont portés volontaires dans le cadre de leur “stage opérateur” de 1ère année dont Yasmine Thebti, Vincent Brunet et Khalil Abdelhedi.
Leur mission ? Technicien(ne) en radiofréquences pour le contrôle des équipements et du spectre radioélectrique. Ils témoignent :
« Pendant six semaines, j’ai travaillé au cœur des JO sur les missions de Test & Tagging puis de Monitoring du spectre radiofréquence. Mon rôle était d'assurer la bonne utilisation des fréquences pour prévenir tout brouillage du matériel sans fil utilisé par les diffuseurs, spectateurs et athlètes. Je tiens à remercier l’équipe de l’ANFR pour son accueil et pour m’avoir donné la chance de travailler sur un tel projet. J’ai pu découvrir les enjeux de la régulation des communications sans fil et le rôle crucial que joue l’ANFR pour assurer la bonne utilisation du spectre lors des grands événements, mais aussi dans la vie de tous les jours», explique Vincent Brunet.
Crédit photo : Rétines
« Durant ces 4 semaines à Marseille, j'ai travaillé sur des sites olympiques emblématiques comme la marina et le stade vélodrome. Mes missions principales incluaient le Test & Tagging et le Monitoring du spectre radiofréquence, garantissant ainsi la bonne utilisation des fréquences pour éviter les interférences essentielles aux diffuseurs, spectateurs et sportifs. Ce stage m'a offert une précieuse opportunité de découvrir les enjeux de la régulation des communications sans fil, un domaine clé pour le bon fonctionnement de nos sociétés, en particulier lors de grands événements internationaux,» souligne Khalil Abdelhedi.
par Fabienne MILLET-DEHILLERIN