Dans le cadre du plan de relance visant à préserver l'emploi en Recherche et Développement (R&D), IMT Atlantique bénéficiera d'environ 6 ou 7 M€ pour créer ou préserver 52 postes, "environ un tiers concerne des personnels industriels mis à disposition dans nos labos, un autre tiers des recrutements de masters, et un dernier tiers des recrutements de jeunes docteurs", précise Anne Beauval, directrice déléguée d'IMT Atlantique. L’École s’est immédiatement mobilisé pour utiliser le dispositif gouvernemental afin de soutenir ses partenaires industriels dans cette période compliquée.
Le plan France Relance
Le plan France Relance prévoit que dans le cadre d’une coopération de recherche entre une entreprise et une structure à but non-lucratif ayant une activité de recherche, l’État prenne en charge la rémunération des personnels de R&D engagés dans cette collaboration. Deux cas de figure toujours dans le cadre d’un partenariat de recherche existant :
- Le salarié d’une entreprise est mis à disposition sur une courte durée (un à deux ans) d’un laboratoire public ou il entreprend une thèse dans un laboratoire public,
- Un jeune diplômé bac +5 ou un jeune docteur est embauché par un laboratoire public pour être mis à disposition d’une entreprise.
Dans la première vague du volet de soutien à l’emploi de R&D, l’Institut Mines-Télécom ressort en 4ème position des opérateurs publics bénéficiaires derrière le CNRS, l’INSERM et le CEA avec 119 postes et 16,3 M€ de budget pour les financer. (voir le communiqué de presse)
Parmi les six écoles de l’Institut Mines-Télécom, IMT Atlantique bénéficie à elle seule de 52 postes de R&D préservés ou créés dont 38 fléchés pour de jeunes diplômés. La mesure qui concerne des personnels de R&D d’entreprises mis à disposition de laboratoires d’IMT Atlantique (14 postes) constitue un véritable saut quantitatif pour l’Ecole qui accueille en général 3 à 4 salariés dans ces conditions.
Un réseau de partenaires en première ligne
L'enjeu du Plan de relance est bien de contribuer à sécuriser la force de frappe en R&D de l’industrie française. Les partenaires des chaires industrielles et des plateformes technologiques d'IMT Atlantique ainsi que les entreprises issues de son incubateur ont donc été tout particulièrement sollicitées pour s'inscrire dans le dispositif. 33 entreprises (5 grands groupes, 12 PME et 16 TPE) ont fait remonter des besoins sur des thématiques variées qui impliquent presque tous les départements de recherche d'IMT Atlantique : électronique, usine du futur, océanographie, sciences sociales, nucléaire et imagerie médicale, surveillance maritime, matériaux intelligents...
"Parmi les 16 TPE, plusieurs sont des entreprises à haute intensité technologique issues des laboratoires de l’Ecole, après un passage dans l’incubateur" souligne Anne Beauval.
En savoir plus
- Lire le CP de l'IMT
- Voir aussi interview d’Anne Beauval par l’AEF (article avec accès abonnés)
par Fabienne MILLET-DEHILLERIN