IMT Atlantique a reçu le 23 août, sur son campus de Rennes, le gouverneur de la Province d’Aichi au Japon, Mr. Hideaki OHMURA, accompagné d’une délégation de responsables de son gouvernement. Cette visite s’est achevée par la signature d’un protocole d’accord de coopération entre la province d’Aichi et IMT Atlantique.
Stéphane Roy, directeur des relations internationales et partenariats académiques d’IMT Atlantique et Mr. Hideaki OHMURA, gouverneur de la Province d’Aichi.
La province d’ Aichi, une des provinces les plus actives au service de l’industrie japonaise (Toyota entre autres), porte un vif intérêt à l’innovation ascendante (s’appuyant sur la recherche académique) et à la culture start-up telles qu’elles sont pratiquées en France ayant des projets d’envergure en IA, robotique, numérique, environnement et énergie. L’expérience d’IMT Atlantique dans ces domaines scientifiques et tout particulièrement dans le domaine de l’entrepreneuriat a constitué la base des premiers échanges.
Incubation et formation à l’entrepreneuriat
La visite organisée sur le campus de Rennes à l’attention du gouverneur de la Province d’Aichi au Japon, Mr. Hideaki OHMURA, et des membres de son gouvernement a permis de leur faire découvrir plus concrètement le modèle mis en place à IMT Atlantique alliant recherche, formation et innovation notamment à travers l’incubateur. Le taux de succès des entreprises incubées à l'école et la présentation de la démarche du département d'optique et de SenX, start-up brestoise, incubée à IMT Atlantique, spécialisée dans la collecte et l'analyse des données ont convaincu le gouvernement d’Aichi de l’intérêt de cette approche pour leur propre stratégie de développement d’un grand centre de l’innovation.
Le protocole d’accord de coopération entre la province d’Aichi et IMT Atlantique porte dans un premier temps sur le transfert du savoir-faire de l'école en matière d’incubation et formation à l'entrepreneuriat. A plus court terme, un partenariat va être noué avec l'université de Nagoya (83ème au classement de Shanghai) pour développer des coopérations en recherche et l’échange d'étudiants.
par Fabienne MILLET-DEHILLERIN