Tout juste diplômée ingénieure, elle entre comme Business Analyst chez Talan

Mireille Ranaivondrambola répond aux questions de l'Étudiant sur son parcours et son choix de devenir ingénieure

Arrivée en France après sa terminale scientifique, Mireille Ranaivondrambola, jeune malgache de 24 ans, avait déjà en tête de devenir ingénieure. « Ce que j’aime, c’est le challenge, mais aussi pouvoir faire à la fois de la technique, du commercial et de l’innovation », explique-t-elle. Elle entame alors une licence en sciences et technologies à l’université de Cergy-Pontoise. Elle y étudie principalement la physique, les maths et l’informatique : des matières qu’elle apprécie pour leur « logique ».
Mireille découvre les filières de l’enseignement supérieur français une fois inscrite à l’université. « Mes professeurs m’ont conseillé de continuer jusqu’à la licence et de tenter les écoles d’ingénieurs ensuite » , se souvient-elle. Elle tente néanmoins certains concours dès sa L2, tout en attendant un an supplémentaire pour viser des écoles d’un niveau supérieur. Finalement, elle choisit d’intégrer Télécom Bretagne. « Je n’ai pas eu de difficultés à l’École. Mais peut-être que cela aurait été le cas si j’avais choisi de passer directement par une école post-bac, donc je ne regrette pas mon parcours ».

L’atout de l’étranger

Mireille veut se spécialiser dans les systèmes d’informations, c’est d’ailleurs cette spécialité qu’elle choisit en dernière année à Télécom Bretagne. Elle profite de son année de césure pour effectuer un stage d’un an chez Bouygues Télécom. « IMT Atlantique m’a aussi donné l’opportunité de partir à l’étranger pendant plusieurs semestres, en Angleterre et en Corée du Sud », souligne-t-elle. Une expérience qui lui permet aujourd’hui d’utiliser cet avantage dans son travail au quotidien. Ingénieure Business Analyst chez Talan, elle est amenée à travailler avec des personnes aux États-Unis ou en Inde. « Mon métier consiste à établir des spécifications fonctionnelles et techniques pour le développement d’applications, puis de suivre leur phase de test. » Ces applications concernent principalement des méthodes de management, à destination de traders et de banques d’investissements. Pour Mireille, « il faut savoir ce qu’on veut faire plus tard et ne pas se dire qu’il existe des obstacles insurmontables ». Confrontée à des difficultés financières quand elle était étudiante, la jeune femme a trouvé de l’aide auprès de l’assistante sociale d’IMT Atlantique et a été exonérée des frais d’inscriptions. Elle a pu réaliser son rêve en surmontant, l’une après l’autre, chaque barrière sur son chemin.

Source : Site de l’Étudiant. Article du 24 février 2015.
Publié le 27.02.2015

par Delphine LUCAS