Politique: Biodiversité et Ecosystèmes

IMT Atlantique a mis en place une politique sur la Biodiversité et les écosystèmes. Cette politique recouvre :

  • Le plan stratégique pour la protection et le renforcement de la biodiversité
  • L'identification et la protection des espèces de la liste nationale de conservation vivant dans les zones affectées par notre institut
  • la réduction de l'impact des espèces exotiques sur nos campus.
  • Réduire l'empreinte environnementale de l'école
  • Régénérer la biodiversité sur nos campus
  • Renforcer le poids des technologies plus sobres, robustes et soutenables dans nos formations et activités de recherche
  • Délivrée par Direction
  • Date de validation : 25 septembre 2023
  • Dates de création: 1er janvier 2017 / 1er mai 2022 / 6 mars 2023
  • Validée par : le directeur d'IMT Atlantique, Christophe Lerouge
  • Contact: Frédédic Pallu

Ressources :

Pour garantir la biodiversité et son écosystème, la politique de l'école s'appuie sur :

Portée de la politique

La présente politique s'applique à IMT Atlantique et à l'ensemble du personnel, des étudiants, elle est également destinée à être déclinée dans les relations avec les partenaires externes de l’école : collectivités locales, associations environnementalistes, fournisseurs et prestataires de services, entreprises partenaires de l’école, organismes de formation ou de recherche localisés en proximité géographiques de l’école et sous traitants..

Politique

La politique particulière « biodiversité » d’IMT Atlantique, est constituée par les lignes d’action suivantes :

  1. Associer des tiers experts pour constituer un réseau d’expertise scientifique et naturaliste en appui de l’Ecole (associations naturalistes, établissements d’enseignement supérieur et centres de recherche en lien avec le vivant) ; établir des conventions pour ces actions et en piloter l’exécution et le bilan [1] [2] [3]
  2. Insérer l’école dans les réseaux de décision et d’action en matière de gestion de la biodiversité sur les territoires (Collectivités locales, Agences de bassins versants, association en charge de la gestion d’espaces protégés proches de nos Campus) [7] [8]
  3. Organiser une gouvernance de la biodiversité au sein de l’école, pour permettre le partage d’information, la montée en compétence et la prise de décision sur les aménagements du campus (plantations, utilisation des espaces, gestion des bâtiments) qui inclut l’impact des décisions sur la biodiversité ; associer des représentants des tiers experts et des réseaux de gestion de biodiversité de proximité à ces décisions [9] [10]
  4. Contribuer à la protection des écosystèmes des Campus, à la préservation des espèces fragiles ou figurant sur la Liste rouge de l’UICN; réaliser un inventaire préalable et un suivi des populations, cibler les actions en priorité sur quelques espèces marqueurs de biodiversité ; favoriser la connexion des campus avec les zones protégées en périphéries des campus pour renforcer la biodiversité (diversité des milieux, diversité spécifique, diversité génétique) par l’intégration de trames vertes et noires . Une attention particulière est portée aux pollinisateurs sauvages, maillons essentiels des premiers niveaux des chaînes trophiques [6] [12]
  5. Former les agents gestionnaires des espaces verts aux enjeux de la biodiversité, et mettre en place une gestion des espaces verts adaptée au vivant (tontes tardives, export des fauches, gestion différenciée, éradication contrôlée des espèces exotiques envahissantes, gestion sans pesticides…) [11] [7] [8]
  6. Porter une attention particulière aux zones humides, aux mares temporaires, et aux prairies mésophiles des Campus ; favoriser la re-perméabilisation des sols et des revêtements ; mettre en place des directives et des normes de qualité pour les évacuations d'eaux pluviales ; surveiller la qualité des eaux pluviales rejetées, afin de protéger les écosystèmes, [3] [4] [8]
  7. Favoriser l’expérience de la biodiversité pour les étudiants et personnels ; engager l’école – ses personnels et étudiants – dans des actions citoyennes de proximité sur la biodiversité, ou dans des actions de science participative sur la biodiversité – observation/inventaire faune et flore, permaculture et gestion des sols [3] [4]
  8. Transmettre aux étudiants les bases scientifiques sur la biodiversité et sur son renforcement, les clefs de compréhension du cadre scientifique et institutionnel de renforcement de la biodiversité [3] [4]
  9. Candidater aux certifications qui reconnaissent la qualité de gestion de la biodiversité sur les Campus à partir de standards établis, [13]
  10. Inclure la biodiversité locale dans tout processus de planification et de développement, par exemple lors de la construction de nouveaux bâtiments, ou d’aménagement des espaces verts [1] [2] [5] [13]
  11. Assurer une gestion coordonnée avec les acteurs spécialisés (par exemple l'Etablissement piblic EDENN - Entente pour le Développement de l’Erdre Navigable et Naturelle  -, ou l'association Fédération des amis de l'Erdre - des eaux de ruissellements qui rejoignent les exutoires des bassins versants ou les zones littorales, et des écosystèmes associés [4] [7] [9] [10].

Les lignes d’action de cette politique sont déclinées dans un « document de mise en œuvre » qui fait l’objet d’une rédaction dédiée.