La transition énergétique repose sur une vision multi-disciplinaire de l'énergie qui permet de répondre aux enjeux des nouveaux procédés pour la production d'énergie et de molécules plateformes issus de carbone renouvelable et circulaire, les scénarios électronucléaires du futur et les réseaux d'énergie "intelligents" dans un contexte de production / stockage distribués et multi-énergies. Il s'agit également d'adresser les problématiques scientifiques liées à la décarbonation de l'industrie, à la réduction de l'empreinte énergétique des systèmes et infrastractures industriels, d'un territoire ou encore des réseaux de communication.
Pour cela, des outils et méthodes d’optimisation et d’aide à la décision multi-critères d’identification et modélisation de systèmes complexes, permettent de proposer des solutions pour réduire la consommation, la gestion locale de l’énergie ainsi que la modélisation de l’offre et de la demande.
SEED est un programme doctoral porté par IMT Atlantique, soutenu par l’Union Européenne ainsi que des partenaires industriels et académiques.
Au total 40 doctorants suivront ce programme spécifique. Un programme guidé par l’innovation et qui adopte une approche interdisciplinaire, intersectorielle et internationale.
Reconnaissant que les solutions de stockage actuelles ne sont pas en mesure de stabiliser suffisamment la production intermittente d'énergie renouvelable, de nouvelles solutions de stockage d'énergie à long terme deviennent obligatoires. Le stockage d'énergie à long terme actuel est principalement assuré par l'hydroélectricité par pompage (PSH) alors que le stockage de l'énergie par air comprimé (CAES) apparaît depuis des décennies comme une alternative crédible, mais son faible rendement énergétique, la nécessité de recourir à des combustibles fossiles et l'utilisation de cavités souterraines existantes comme réservoirs de stockage ont limité son développement.
Les variantes du CAES ont montré une faible efficacité, perdant un grand pourcentage d'énergie sous forme de chaleur et de pertes mécaniques. Depuis les années 2010, on assiste à un fort regain d'intérêt scientifique et industriel pour les systèmes CAES, sous l'impulsion de la Chine et de l'Union européenne (UE). Pour l'UE, il est essentiel d'être à la tête de la nouvelle génération de recherche sur le stockage de l'énergie à haut rendement, à faible impact sur le climat et à long terme, afin d'accroître son indépendance énergétique
Le projet HyMES explore des solutions de modélisation hybrides pour aborder la complexité croissante des systèmes et réseaux multi-énergie. En combinant modèles physiques et modèles basés sur les données, le projet vise à améliorer la représentation des dynamiques énergétiques et à répondre aux défis des incertitudes et non-linéarités des modèles des systèmes. HyMES cherche de plus à développer un modèle de référence pour les réseaux multi-énergie.
Le projet MIMOSA est un projet européen HORIZON-Euratom démarré en 2022 et sélectionné sur l'appel à projets NRT-01-03 Multi-recyclage des combustibles usés des réacteurs à eau légère (REL). Il est coordonné par ORANO avec des partenaires tels que le laboratoire SUBATECH (sous la triple tutelle de l'Institut Mines-Télécom à travers son école, IMT Atlantique, l'Université de Nantes et le CNRS avec l'Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3) comme institut principal). Le projet durera 4 ans et le financement de l'UE est d'environ 6,9 millions d'euros. Le projet MIMOSA concevra et démontrera une stratégie intégrée de multi-recyclage du plutonium et de l'uranium combinant des options de multi-recyclage dans les réacteurs à eau légère avec le recyclage du Pu et d'autres transuraniens aujourd'hui considérés comme des déchets dans les réacteurs à sels fondus chlorures.
Une infrastructure matérielle pour l'étude scientifique des problématiques croisées des infrastructures informatique support de l’intelligence artificielle (de L’IoT au Cloud) et de leurs consommations énergétiques.
Les systèmes de production reconfigurables (en anglais Reconfigurable Manufacturing Systems, RMS) sont donc des systèmes de production conçus pour pouvoir s’adapter aux changements de demande. Leur flexibilité peut également permettre de concevoir des systèmes de production durables.
TRANSFEE concerne l’acquisition d’équipements de pointe positionnés sur les grands enjeux de l’industrie de demain dans les domaines des transitions environnementales, énergétiques, et alimentaires. En renforçant les plateformes et plateaux techniques du GEPEA et en positionnant ces équipements sur un objectif commun porté par les 2 différentes tutelles du GEPEA (Nantes Université, IMT-Atlantique, ONIRIS, CNRS), TRANSFEE vise à accroitre l’excellence scientifique tout en apportant des solutions concrètes sur plusieurs thématiques-clés que sont la gestion sobre et optimisées des (bio)ressources, la préservation de la qualité de l’environnement (air-eaux), la covalorisation matière-énergie de résidus ou déchets industriels, et l’exploitation de ressources marines et en particulier microalgues. Le projet TRANSFEE vient également consolider la relation recherche formation par mutualisation aux formations de tous niveaux (ex : BUT, Ecole d’Ingénieurs, Master Internationaux, formation continue).
Le projet HYTREND adresse des problématiques liées au développement de technologies propres pour la production de vecteurs gaz hydrogène et méthane, la capture et la conversion de CO2 dans les filières de stockage d’énergie, en particulier d’électricité renouvelable, dites power to X (X = gas, mobility, heat, grid, industry…). Outre l’intérêt porté aux briques technologiques, les interactions des procédés avec les différents réseaux d’énergie (chaleur, gaz, électricité), ainsi que les infrastructures souterraines de stockage des gaz produits sont également considérés. En complément, le périmètre du projet s’étend aux dimensions sociétales, économiques et écologiques. Il intègre ainsi l’établissement de diagnostics portant sur la perception des enjeux liés au développement de ces technologies et des débats qu’il suscite au sein de la société. Il prend en compte l’impact de ces nouvelles filières sur les activités industrielles à l’échelle d’un territoire, ainsi que l’analyse de risques et de cycles de vie des procédés.
Le projet WAVEINCORE vise à développer de nouvelles technologies de désorption pour la régénération thermique des solvants enrichis en CO2, aujourd'hui considérés comme des solvants de référence ou prometteurs vis-à-vis de la capture du CO2. Ces technologies sont basées sur le concept de régénération des solvants usés par irradiation micro-ondes (MO). Les technologies de désorption MO à développer ont le potentiel de réduire drastiquement les consommations d'énergie et les pertes de solvants en travaillant à des températures inférieures à 100°C, avec l'utilisation éventuelle d'électricité renouvelable. La réduction drastique des besoins en eau pour opérer le procédé de désorption du CO2, ainsi que la réduction de la taille des contacteurs devraient apporter d'importants avantages supplémentaires.
Rassemblant 31 partenaires de 10 pays différents, DECARBOMILE vise à déclencher une amélioration sans précédent de la logistique verte du dernier kilomètre en Europe. Pour atteindre cet objectif, DECARBOMILE s'appuie sur une solide expérience de décarbonisation de la logistique urbaine à travers des initiatives européennes telles que CIVITAS. Les partenaires s'appuieront sur tous les résultats précédents pour développer des méthodes, des outils et des méthodologies de livraison améliorés, et les mettre en œuvre à travers l'Europe
L'expertise dans le domaine du nucléaire et de la radiochimie est d'une importance stratégique dans le secteur de l'énergie nucléaire et dans de nombreuses applications vitales. Les besoins en la matière ne cessent de croître. Il ne s’agit plus seulement d’exploiter en toute sécurité les centrales nucléaires, mais de gérer la décontamination et le démantèlement, la gestion des déchets et la surveillance de l'environnement.
Le projet A-CINCH entend lutter contre la perte d'intérêt manifestée par les jeunes générations pour les connaissances nucléaires. L’accent sera mis sur les élèves et les enseignants du secondaire, invités à s’impliquer dans le concept « Apprendre par l'action ». Les outils pédagogiques avancés développés dans le cadre du projet comportent un laboratoire de réalité virtuelle 3D, des cours en ligne ouverts à tous, des expériences robotiques à distance (RoboLab), des expériences sur écran interactif, une base de données de matériel pédagogique (NucWik).
Dans le cadre du projet SAMOSAFER, le défi consistera à développer de nouveaux outils d'évaluation et de simulation pour ce réacteur de quatrième génération, du point de vue de la sûreté et des nouveaux dispositifs envisagés.
Malgré l’introduction de limitation de teneur en soufre des carburants marins, la contribution du transport maritime aux émissions de PM 2,5 aurait augmenté de 45% en mer méditerranée sur la période 2006 à 2020. Pour limiter l’impact environnemental et sanitaire du trafic maritime, l’Organisation Maritime Internationale a imposé une règlementation pour limiter les émissions polluantes, en particulier en définissant des zones de contrôle des émissions de soufre (zone SECA), en visant à cibler cette réduction dans les zones portuaires, et dans les zones où le trafic maritime est dense à proximité des bordures côtières. Mais les émissions particulaire et gazeuse des navires demeurent un enjeu sanitaire et environnemental majeur.
Malgré l’introduction de limitation de teneur en soufre des carburants marins, la contribution du transport maritime aux émissions de PM 2,5 aurait augmenté de 45% en mer méditerranée sur la période 2006 à 2020. Pour limiter l’impact environnemental et sanitaire du trafic maritime, l’Organisation Maritime Internationale a imposé une règlementation pour limiter les émissions polluantes, en particulier en définissant des zones de contrôle des émissions de soufre (zone SECA), en visant à cibler cette réduction dans les zones portuaires, et dans les zones où le trafic maritime est dense à proximité des bordures côtières. Mais les émissions de particules fines demeurent un enjeu sanitaire et environnemental majeur.
Ce projet a été sélectionné par la Commission Européenne dans le cadre de l'appel à projet « Smart Cities and Communities ». Il a reçu un financement du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne, en vertu de l’accord de subvention n° 731297.
Le projet s’inscrit dans une stratégie globale de transformation urbaine, en s'appuyant sur des évaluations d’impact rigoureuses et vise à apporter des bénéfices concrets pour les citoyens.
D’une durée de 5 ans (2016-2021), il bénéficie d’une subvention européenne de 18M€ pour les 30 partenaires issus de 6 pays européens collaborant à la mise en œuvre des 3 démonstrateurs “Ville intelligente” à Nantes, Hambourg et Helsinki.
Soutenu par la Commission européenne, COCPIT pour « sCalable solutions Optimisation and decision tool Creation for low impact SAF Production chain from a lIpid-rich microalgae sTrain », en français "optimisation de solutions extensibles à large échelle et création d’un outil d'aide à la décision pour concevoir une chaine de production de biocarburants durables depuis une souche de microalgues oléagineuse" développe une solution de biocarburants issus de microalgues pour les secteurs aériens et maritimes
Des procédés et bioprocédés innovants
Les microalgues offrent depuis les années 2010 une alternative intéressante pour produire du biocarburant pour l’aviation même si les rendements faibles obtenus et la compatibilité dans le mix énergétique entre les biocarburants et les carburants fossiles ont incité les raffineurs à se tourner vers d’autres solutions. Ce projet vise donc à trouver des approches innovantes pour diminuer les coûts de production de la culture des microalgues dans les photobioréacteurs et à améliorer les procédés sur l’ensemble de la chaîne.
Le projet compte 10 partenaires académiques et industriels de 6 pays différents
IMT Atlantique - GEPEA
L'université Rovira i Virgil (URV) université publique catalane à Tarragone
L’Université d’Aalborg au Danemark
Le centre national de recherche spatial et aéronautique allemand Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt