La thématique est organisée en trois grands domaines : l’ingénierie circulaire, la métrologie, l'observation et les STIC pour l’environnement avec des secteurs applicatifs diversifiés couvrant le domaine océanique, les territoires industriels, urbains, ruraux et hybrides en intégrant les synergies territoriales.
- L’ingénierie de l’environnement s’intéresse à la maitrise des ressources, la réduction et valorisation des rejets industriels, et aux filières de maitrise de la qualité de l’air et des eaux.
- La métrologie : dans le domaine du nucléaire, il s’agit de mesurer les radio-isotopes et suivre leur comportement dans l’environnement, d’étudier le devenir et stockage des déchets, d’évaluer la gestion des zones contaminées et la mémoire de ces données.
- L'observation et les STIC : Sur le volet mer, les travaux portent sur l’observation de l’environnement marin et sur la surveillance maritime via le traitement de données satellitaires et sous-marines
Les chaires
- AI OCEANIX : développer des stratégies pilotées par l’IA pour la prochaine génération de systèmes de surveillance des océans
- STOCKAGE : stockage de déchets radioactifs avec EDF, la fondation EDF, l’ANDRA et Orano comme partenaires
Quelques partenaires
Face aux enjeux climatiques actuels, les exigences réglementaires et sociétales adressées aux démolisseurs se multiplient : maîtriser les nuisances du chantier, améliorer la sécurité des salariés, trier les déchets et les acheminer vers les filières de recyclage, promouvoir le réemploi, réduire les émissions de CO2, faciliter ou encourager le réemploi des produits recyclés… Cela nécessite des transformations profondes chez les professionnels de la démolition qui sont amenés à se repositionner comme des experts de la déconstruction sélective, dotés d’une nouvelle technicité.
SEED est un programme doctoral porté par IMT Atlantique, soutenu par l’Union Européenne ainsi que des partenaires industriels et académiques.
Au total 40 doctorants suivront ce programme spécifique. Un programme guidé par l’innovation et qui adopte une approche interdisciplinaire, intersectorielle et internationale.
Reconnaissant que les solutions de stockage actuelles ne sont pas en mesure de stabiliser suffisamment la production intermittente d'énergie renouvelable, de nouvelles solutions de stockage d'énergie à long terme deviennent obligatoires. Le stockage d'énergie à long terme actuel est principalement assuré par l'hydroélectricité par pompage (PSH) alors que le stockage de l'énergie par air comprimé (CAES) apparaît depuis des décennies comme une alternative crédible, mais son faible rendement énergétique, la nécessité de recourir à des combustibles fossiles et l'utilisation de cavités souterraines existantes comme réservoirs de stockage ont limité son développement.
Les variantes du CAES ont montré une faible efficacité, perdant un grand pourcentage d'énergie sous forme de chaleur et de pertes mécaniques. Depuis les années 2010, on assiste à un fort regain d'intérêt scientifique et industriel pour les systèmes CAES, sous l'impulsion de la Chine et de l'Union européenne (UE). Pour l'UE, il est essentiel d'être à la tête de la nouvelle génération de recherche sur le stockage de l'énergie à haut rendement, à faible impact sur le climat et à long terme, afin d'accroître son indépendance énergétique
Le projet MIMOSA est un projet européen HORIZON-Euratom démarré en 2022 et sélectionné sur l'appel à projets NRT-01-03 Multi-recyclage des combustibles usés des réacteurs à eau légère (REL). Il est coordonné par ORANO avec des partenaires tels que le laboratoire SUBATECH (sous la triple tutelle de l'Institut Mines-Télécom à travers son école, IMT Atlantique, l'Université de Nantes et le CNRS avec l'Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3) comme institut principal). Le projet durera 4 ans et le financement de l'UE est d'environ 6,9 millions d'euros. Le projet MIMOSA concevra et démontrera une stratégie intégrée de multi-recyclage du plutonium et de l'uranium combinant des options de multi-recyclage dans les réacteurs à eau légère avec le recyclage du Pu et d'autres transuraniens aujourd'hui considérés comme des déchets dans les réacteurs à sels fondus chlorures.
Une infrastructure matérielle pour l'étude scientifique des problématiques croisées des infrastructures informatique support de l’intelligence artificielle (de L’IoT au Cloud) et de leurs consommations énergétiques.
Les systèmes de production reconfigurables (en anglais Reconfigurable Manufacturing Systems, RMS) sont donc des systèmes de production conçus pour pouvoir s’adapter aux changements de demande. Leur flexibilité peut également permettre de concevoir des systèmes de production durables.
TRANSFEE concerne l’acquisition d’équipements de pointe positionnés sur les grands enjeux de l’industrie de demain dans les domaines des transitions environnementales, énergétiques, et alimentaires. En renforçant les plateformes et plateaux techniques du GEPEA et en positionnant ces équipements sur un objectif commun porté par les 2 différentes tutelles du GEPEA (Nantes Université, IMT-Atlantique, ONIRIS, CNRS), TRANSFEE vise à accroitre l’excellence scientifique tout en apportant des solutions concrètes sur plusieurs thématiques-clés que sont la gestion sobre et optimisées des (bio)ressources, la préservation de la qualité de l’environnement (air-eaux), la covalorisation matière-énergie de résidus ou déchets industriels, et l’exploitation de ressources marines et en particulier microalgues. Le projet TRANSFEE vient également consolider la relation recherche formation par mutualisation aux formations de tous niveaux (ex : BUT, Ecole d’Ingénieurs, Master Internationaux, formation continue).
Le projet WAVEINCORE vise à développer de nouvelles technologies de désorption pour la régénération thermique des solvants enrichis en CO2, aujourd'hui considérés comme des solvants de référence ou prometteurs vis-à-vis de la capture du CO2. Ces technologies sont basées sur le concept de régénération des solvants usés par irradiation micro-ondes (MO). Les technologies de désorption MO à développer ont le potentiel de réduire drastiquement les consommations d'énergie et les pertes de solvants en travaillant à des températures inférieures à 100°C, avec l'utilisation éventuelle d'électricité renouvelable. La réduction drastique des besoins en eau pour opérer le procédé de désorption du CO2, ainsi que la réduction de la taille des contacteurs devraient apporter d'importants avantages supplémentaires.
Nos océans représentent une source vitale de ressources. En dépit d’avancées très significatives, les systèmes de surveillance océanique ne fournissent encore que des réponses partielles aux enjeux posés par le changement climatique. Les scientifiques s’accordent sur le fait que les océans requièrent un système d’observation coordonné à l’échelle internationale. Le projet EuroSea, financé par l’UE, entend coordonner un large éventail d’acteurs européens vers des systèmes nationaux intégrant un système d’observation international. Ce projet fera évoluer un système qui recueillera des données d’information essentielles sur les océans pour la croissance bleue et la gestion durable des océans. Il fera progresser les niveaux de maturité technologique (TRL) des composants cruciaux requis pour les systèmes d’observation des océans et améliorera la coordination internationale de la surveillance océanique pour garantir la santé des océans et une utilisation optimale des ressources.
Le projet vise à développer des stratégies rentables de surveillance des eaux souterraines, des technologies de prévention et de réduction de la pollution, ainsi qu'un système d'alerte précoce.
Rassemblant 31 partenaires de 10 pays différents, DECARBOMILE vise à déclencher une amélioration sans précédent de la logistique verte du dernier kilomètre en Europe. Pour atteindre cet objectif, DECARBOMILE s'appuie sur une solide expérience de décarbonisation de la logistique urbaine à travers des initiatives européennes telles que CIVITAS. Les partenaires s'appuieront sur tous les résultats précédents pour développer des méthodes, des outils et des méthodologies de livraison améliorés, et les mettre en œuvre à travers l'Europe
EDITO-Model Lab préparera la prochaine génération de modèles océaniques, complémentaires de Copernicus Marine Service, à intégrer dans l'infrastructure publique de l'UE de l'océan jumeau numérique européen [j1] (EDITO) qui garantira l'accès aux données d'entrée et de validation requises (provenant d'EMODnet, d'EuroGOOS, du CEPMMT, de Copernicus Services et des observations par satellite Sentinels) et aux installations de calcul distribué et à haute performance (provenant d'EuroHPC pour HPC et d'autres ressources de calcul en nuage) et qui sera consolidé dans le cadre des développements de Destination Earth (DestinE).
Floating treatment Wetland
for Agri-food effluent tertiary Treatment
Depuis des années, l’industrie, tous secteurs d’activité confondus, produit une grande diversité de nanomatériaux. Leur déploiement est rapide et peu régulé. Il en résulte un vide règlementaire sur la gestion de ces nanomatériaux lorsqu’ils arrivent en fin de vie. Peu de connaissances existaient sur les impacts environnementaux et sanitaires liés au devenir de ces nanodéchets.
Pour cette raison, des chercheurs d’IMT Atlantique ont mené, au sein d’un consortium de recherche, deux projets successifs sur l’incinération des nanodéchets : NanoFlueGas et Nano-Wet. Les résultats confirment la persistance de certaines nanoparticules en sortie de four d’incinération, à travers les effluents et les cendres. Le consortium de recherche composé d’IMT Atlantique, de l’INERIS et de l’industriel Trédi – Groupe Séché Environnement, remettait à l’ADEME ses préconisations techniques.
La physique statistique montre de forts avantages à l’heure de décrire des systèmes complexes multi-échelle tels que la turbulence des fluides, le climat, ou les signaux neuronaux. En particulier, la Théorie de l’Information exhibe un fort potentiel pour l’étude des systèmes complexes dû à sa capacité pour caractériser des comportements non-linéaires. De plus dans ces dernières années, des modèles d’IA ont été développés pour faire face à un grand nombre de questions scientifiques, et plus particulièrement à des systèmes complexes. Ainsi, SCALES propose de combiner le cadre de la Théorie de l'Information (TI) avec des modèles d’IA pour caractériser les interactions entre les échelles des systèmes complexes.
Malgré l’introduction de limitation de teneur en soufre des carburants marins, la contribution du transport maritime aux émissions de PM 2,5 aurait augmenté de 45% en mer méditerranée sur la période 2006 à 2020. Pour limiter l’impact environnemental et sanitaire du trafic maritime, l’Organisation Maritime Internationale a imposé une règlementation pour limiter les émissions polluantes, en particulier en définissant des zones de contrôle des émissions de soufre (zone SECA), en visant à cibler cette réduction dans les zones portuaires, et dans les zones où le trafic maritime est dense à proximité des bordures côtières. Mais les émissions particulaire et gazeuse des navires demeurent un enjeu sanitaire et environnemental majeur.
Malgré l’introduction de limitation de teneur en soufre des carburants marins, la contribution du transport maritime aux émissions de PM 2,5 aurait augmenté de 45% en mer méditerranée sur la période 2006 à 2020. Pour limiter l’impact environnemental et sanitaire du trafic maritime, l’Organisation Maritime Internationale a imposé une règlementation pour limiter les émissions polluantes, en particulier en définissant des zones de contrôle des émissions de soufre (zone SECA), en visant à cibler cette réduction dans les zones portuaires, et dans les zones où le trafic maritime est dense à proximité des bordures côtières. Mais les émissions de particules fines demeurent un enjeu sanitaire et environnemental majeur.
Soutenu par la Commission européenne, COCPIT pour « sCalable solutions Optimisation and decision tool Creation for low impact SAF Production chain from a lIpid-rich microalgae sTrain », en français "optimisation de solutions extensibles à large échelle et création d’un outil d'aide à la décision pour concevoir une chaine de production de biocarburants durables depuis une souche de microalgues oléagineuse" développe une solution de biocarburants issus de microalgues pour les secteurs aériens et maritimes
Des procédés et bioprocédés innovants
Les microalgues offrent depuis les années 2010 une alternative intéressante pour produire du biocarburant pour l’aviation même si les rendements faibles obtenus et la compatibilité dans le mix énergétique entre les biocarburants et les carburants fossiles ont incité les raffineurs à se tourner vers d’autres solutions. Ce projet vise donc à trouver des approches innovantes pour diminuer les coûts de production de la culture des microalgues dans les photobioréacteurs et à améliorer les procédés sur l’ensemble de la chaîne.
Le projet compte 10 partenaires académiques et industriels de 6 pays différents
IMT Atlantique - GEPEA
L'université Rovira i Virgil (URV) université publique catalane à Tarragone
L’Université d’Aalborg au Danemark
Le centre national de recherche spatial et aéronautique allemand Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt
Ce projet AMIGAS vise à réduire l'incertitude des projections climatiques décennales en extrayant les projections les plus probables à partir de métriques climatiquement pertinentes.